Ostibone – Fiche technique

Ostibone est un substitut synthétique injectable de comblement n’apportant aucune résistance mécanique.
Il est issu de la Nanotechnologie. Il se présente sous la forme d’un gel blanc, homogène, non granuleux prêt à l’emploi.

Sa surface de contact importante (100m2/g) favorise l’activation des cellules osseuses et la vascularisation de l’implant en profondeur, permettant ainsi une reconstruction osseuse rapide accompagnée d’une résorption de l’implant.

Grâce à son contact intime avec l’os, il participe aux étapes du remodelage du tissu osseux, procurant ainsi son intégration et induisant une ostéogenèse.

Concept

Ostibone ne nécessite aucune préparation pour son utilisation. Il se présente sous forme de seringue remplie de produit, prête à l’emploi.

Ostibone peut être mélangé à de la moelle osseuse ou des fragments osseux, si le chirurgien le souhaite.

Il peut être utilisé avec les substituts osseux phosphocalciques solides, type Eurocer 400 et/ou 200+.

Indications

ORTHOPÉDIE :
– tumeurs bénignes sans fracture,
– tumeur bénigne,
– ostéotomies d’ouverture,
– arthrodèses du pied et de la cheville,
– pseudarthroses,
– reconstructions de fond de cotyles,
– reprises de tiges fémorales descellées.

TRAUMATOLOGIE :
– fractures métaphysaires avec tassement du spongieux,
– fractures sur prothèse de hanche ou de genou.

CHIRURGIE DU RACHIS :
– fractures par compression,
– arthrodèses vertébrales,
– remplissage de cages vertébrales.

Caractéristiques

Gel composé d’eau (70%) et de nanocristaux d’hydroxyapatite (30%). Ces nanocristaux sont des cristaux aciculaires.

Le gel possède une surface spécifique très importante, d’environ 100m2/g et une viscosité permettant son injection.

CONDITIONNEMENT

Ostibone est conditionné dans une seringue prête à l’emploi, protégée par un double emballage stérile :
– dose de 1 ml,
– dose de 2 ml,
– dose de 5 ml.

Publications

  1. Huber, F.X., et al., First histological observations on the incorporation of a novel nanocrystalline hydroxyapatite paste OSTIM in human cancellous bone. BMC Musculoskelet Disord, 2006. 7: p. 50.

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